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L’idée originale de ce projet émane de Alexander Douglas Gillespie (1889-1915), alors 2nd Lieutnant britannique dans le régiment « Argyl and Sutherland Highlanders ».
Une lettre envoyée à son ancien professeur du Winchester College mentionne son souhait de créer une marche de 1000 km depuis la frontière suisse jusqu’à la Manche, pour que les femmes et les hommes d’Europe et d’ailleurs marchent et méditent au souvenir de ces « témoins silencieux » qui succombèrent des deux côtés de la ligne de Front.
Depuis quelques années, l'association britannique "The Western Front Way" (aujourd’hui « Way Trails ») travaille à mettre en pratique le rêve lointain du jeune Gillespie et s’emploie à valoriser cette ancienne fracture résultante du conflit 1914-18, l’un des plus importants de notre histoire moderne.
Leur but : créer un sentier de randonnée ininterrompu de la frontière franco-suisse à la côte belge. Le projet a pour ambition de tisser un fil entre histoires particulières, paysages singuliers et monuments honorant les soldats et civils tombés pendant le conflit.
La Métropole européenne de Lille, traversée en partie par cette ligne de front, est aujourd’hui le premier tronçon français à faire l’objet d’un balisage spécifique. Le chemin traverse les Weppes et l’Armentiérois sur 30 kilomètres, il concerne principalement les communes suivantes : Aubers, Fromelles, Le Maisnil, Bois Grenier, La Chapelle d’Armentières, Erquinghem-Lys, Armentières, Houplines, Frelinghien et fera prochainement l’objet d’un maillage avec d’autres sites de mémoire emblématiques (ex : site de la bataille du Pilly à Herlies).